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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 09:42

Le gouvernement, jouant sur la peur du « papy boom » (arrivée des classes d’âges nées entre 10045 et 1975 à la retraite), entend dégrader les pensions et les droits d’accès à la retraite/

 

Ne nous y trompons pas : c’es avant tout pour détruire le système républicain de retraite pas répartition et offrir aux « copains » du gouvernement (banquiers, assureurs, courtiers) un marché juteux : la retraite par capitalisation : comme aux Etats-Unis, les travailleurs placent en banque leurs économies pour obtenir une pension en fonction des dividendes promis : résultats, depuis la crise boursière, des millions de retraités américains sont obligés de rechercher un emploi pour survivre.  Est-ce cela, l’avenir radieux du libéralisme ?

 

 

En réponse, voici les exigences et propositions de l’UNSA pour les retraites

Pour l’UNSA, la retraite par répartition et un bon taux de remplacement sont deux piliers non négociables de notre système de retraite solidaire.

Dans ce cadre, l’UNSA refuse la remise en cause de l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans. En l’état actuel du fonctionnement du marché du travail et des écarts d’espérance de vie, reculer l’âge minimum de départ aggraverait les inégalités d’accès des assurés au droit à la retraite.

De même, l’UNSA défendra le maintien des six derniers mois pour le calcul des pensions des fonctionnaires. Ce mode de calcul s’explique par les différences de carrières et de rémunérations entre le privé et le public, mais aussi par la non-prise en compte des rémunérations annexes (primes, indemnités) dans la retraite de base pour les fonctionnaires.

L’UNSA fait des propositions pour relever le défi démographique (vieillissement et accroissement de l’espérance de vie). 80% des dépenses de l’assurance vieillesse, liées au travail, doivent continuer à être financées par les cotisations. Les 20% restants, correspondent à des dépenses de solidarité (minimum contributif, avantages familiaux…). Ils doivent donc relever du budget de l’État.

L’UNSA a formulé des propositions de financement pour la protection sociale (santé, retraites, dépendance). Cela passe d’abord par la remise en cause de « niches fiscales » existantes : loi TEPA (« bouclier fiscal ») ; exonérations de charges sociales. Tous les revenus (y compris non salariaux) doivent être mis à contribution (et pas seulement les salariés). En France, le renouvellement démographique est quasiment assuré, mais le défi du vieillissement (gain d’espérance de vie, dépendance accrue) doit être relevé.

 

Chaque salarié ou libéral a droit à une retraite décente.  Nous sommes tous menacés par les menées du gouvernement !

Adhérez et soutenez l'UNSA Education dans la défense de vos droits !

 

  Pour l'UNSA Education de l'Yonne

Pier-Cyril Chevalley

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